Monsieur le Président de la CEI ;  

Monsieur le Président du Conseil Constitutionnel ;

Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères ;  

Monsieur le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme ;

Monsieur le Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation :

Monsieur le Ministre de la Sécurité ;

Monsieur le Ministre de la Défense ;

Madame la Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant ;

Monsieur le Ministre de l’Economie et des Finances ;

Monsieur le Ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;

Mesdames et Messieurs les Représentants des candidats

Monsieur le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies ;

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs ;

Mesdames et Messieurs les observateurs nationaux et internationaux ;

Monsieur le Président de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) ; 

L’Autorité Nationale de la Presse (ANP) ;

Monsieur le Président de l’Autorité de Régulation des Télécommunications en Côte d’Ivoire (ARTCI) ;

Monsieur le Président du Conseil Supérieur de la Publicité (CSP) ;

Mesdames et Messieurs les membres la Presse.

Mesdames et Messieurs.

C’est un honneur pour moi de prendre part à cet important atelier d’information sur l’organisation de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. Cet atelier qui se tient à la suite de celui du 7 octobre à Yamoussoukro au profit du corps préfectoral, s’inscrit dans le cadre du renforcement de la transparence du processus électoral. C’est l’opportunité pour la Commission Électorale Indépendante d’échanger avec les parties prenantes aux élections, sur le mode opératoire du scrutin à venir. C’est également l’occasion pour les différents acteurs de s’approprier les outils et les fondamentaux des actions conduites par la CEI dans la conduite des opérations électorales. Je voudrais ici remercier sincèrement le Président de la CEI de m’avoir permis de me joindre à vous ce matin.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Après plusieurs mois de préparation, marqués par un contexte difficile de la COVID-19, le processus électoral s’approche à grands pas de l’objectif ultime de la tenue du scrutin présidentielle. Cette échéance marque une étape importante du cycle électoral qui devra contribuer à terme, au renouvèlement démocratique des institutions nationales et locales. L’importance des enjeux, et la nécessité de la consolidation des acquis de la paix et du développement social et économique du pays, exige qu’elle se déroule dans un climat apaisé.

Mesdames et messieurs

L’organisation des scrutins est un processus qui engage à la fois des moyens humains, intellectuels, financiers et matériels considérables. Le succès d’un scrutin dépend largement, non seulement du niveau de préparation en amont, par l’acteur principal qu’est la CEI, mais également de l’engagement et de la participation de tous les acteurs politiques, étatiques et non-étatiques à pouvoir contribuer à celui-ci dans leur rôles respectifs. A ce titre je me permets d’adresser mes sincères encouragements à la Commission Electorale Indépendante pour le travail remarquable abattu, dans un contexte complexe et difficile.

Malgré un calendrier électoral fortement impacté par la COVID-19, la CEI a fait montre d’une abnégation et d’une détermination appréciable dans la conduite du processus électoral en cours.  Dans un contexte difficile, des étapes importantes ont été franchises grâce à la mise en place d’une contingence opérationnelle et logistique appropriée.

A l’approche du jour « J »  où les ivoiriennes et ivoiriens se préparent à se rendre aux urnes, nous espérons et souhaitons vivement que les efforts consentis par les uns et les autres aboutissent à une élection apaisée, démocratique, conforme aux règles établies et aux standards internationaux.

Mesdames et Messieurs,

La protection des personnes et des biens, ainsi que la protection de l’intégrité des suffrages exprimés, devraient se faire dans le respect des droits fondamentaux des personnes. La sauvegarde du choix exprimé librement et démocratiquement par les électeurs est cruciale, et les droits et les devoirs de toutes les parties prenantes doivent être préservés parmi lesquels nous pouvons citer:

·       L’ouverture du processus électoral aux observateurs, aux organisations de la société civile et aux professionnels des médias ;

·       La liberté pour les candidats de battre campagne sur toute l’étendue du territoire et l’égal accès aux médias d’Etat et aux différentes ressources publiques ;

·       La nécessité que les électeurs soient sensibilisés, informés et servis de manière équitable par le service public des élections ;

·       L'importance de rendre accessible et en toute transparence l’information électorale à tout le monde, à travers le site de la CEI et les différents moyens de communication.

·       La formation et la mise à jour du personnel électoral afin qu’il soit apte d’accomplir avec acuité ses responsabilités d’administrateur des élections. 

L’appui du PNUD, des Nations Unies et des partenaires de la Côte d’Ivoire à travers le projet d’appui au cycle électoral (PACE) vise principalement à soutenir la préservation de ces droits.

Mesdames et messieurs

Ce processus a bénéficié d’un élan de solidarité de plusieurs partenaires nationaux et internationaux. A travers le Projet d’Appui aux Elections signé par le gouvernement et le PNUD, différents partenaires ont apporté leurs contributions au processus électoral afin de renforcer (i) le dialogue entre la CEI et les parties prenantes et le mécanisme d’alerte précoce, (ii) la sensibilisation et la communication et (iii) l’appui aux capacités des Organes de Gestion des Elections. Ces contributions ont permis d’accompagner la CEI à mettre en œuvre des activités importantes. C’est l’occasion de remercier l’Allemagne, le Canada, les Etats Unies d’Amérique, la France, la Grande-Bretagne,  le Japon, la JICA, l’Union Européenne, la Suisse et la Turquie.  Mes remerciements vont également à toutes les Agences des Nations Unies impliquées dans le processus électoral en particulier, le Coordonnateur Résident, l’ONUFEMME et l’UNESCO.

Je ne saurais terminer mon propos sans remercier le président de la CEI, exprimer mes encouragements à son équipe,  aux des Organes de Gestion des Elections, aux observateurs et aux ONG impliquées au processus électoral.  

Je renouvelle également la volonté et la disponibilité du PNUD et de ses partenaires à accompagner l’organisation d’un processus électoral apaisé,  inclusif et démocratique.

Souhaitant que les résultats escomptés de cette initiative soient atteints,

Je vous remercie.